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Généalogie famille Béquet - Van Stalle

Généalogie famille Béquet - Van Stalle

Rien ne vaut le bonheur de partager le résultat de ses recherches.


Dossier de Bagne de Jules Honoré Béquet (2/2)

Publié par Christophe Béquet sur 4 Avril 2019, 06:04am

Catégories : #Famille Béquet

Bonjour à tous,

Les données mises en ligne en généalogie sont de plus en plus nombreuses et le champ des possibles s'élargis chaque année qui passe.

Comme par exemple retrouver un article de presse relatant les méfaits commis par un ancêtre en 1870...

Abonné depuis de nombreuses années à différentes newsletter de la Bibliothèque Nationale de France, je suis comme beaucoup de monde, je reçois la newsletter et je n'accorde pas tout le temps la même attention aux contenus des mails que je reçois et/ou des articles sur Facebook. Mais là, j'étais intéressé par un article sur les 80 ans de la fin de la guerre d'Espagne le 1er avril 1939. Pour documenter leur article, il y avait un lien vers un site annexe de la BNF que je ne connaissais absolument pas Retronews, site qui regroupe des centaines de titres de journaux couvrant le XIXème et le XXème siècle.

Après lecture de l'article, ma curiosité m'a poussé à essayer de retrouver des articles sur différents ancêtres et parmi mes trouvailles (car ce n'est pas la seule), je suis donc tombé sur un article paru le 10 juin 1871 dans "L'écho Rochelais" sur Jules Honoré Edouard Béquet dit "Edmond", mon oncle à la 4ème génération qui avait fini sa vie au bagne de l'Île-Nou en Nouvelle-Calédonie 

Retrouvez l'article sur son dossier de Bagne en cliquant : Ici 

En voici ci dessous la transcription

Assises de la Charente-inférieure

séant à Saintes

Présidence de M. AUBUJOIS de LAVILLEDUBOST,

Conseiller à la cour de Poitiers.

Session du 2ème trimestre 1871.

Dans son audience du 15 mai la cour a condamné à 15 ans de travaux forcés le nommé Edmond Béquet déclaré coupable avec admission de circonstances atténuantes d'avoir dans la nuit du 12 au 13 août 1870, mis le feu sur 3 points différents dans la propriété de monsieur Romain Bouquet situé à Charcogné près de Surgères. 
C'est à l'aide de l'huile de pétrole que  Béquet a accompli son crime, inspiré par la jalousie et la vengeance.
Les antécédents de Béquet sont d'ailleurs détestable : Il a été l'objet de nombreuses poursuites et six condamnations ont déjà été prononcées contre lui par les tribunaux correctionnels.
L'acte d'accusation renfermait ce passage : 
« Tous les habitants accourus sur le lieu de l'Incendie pour porter des secours, désignèrent à haute voix l'auteur de ces crimes, disant que le coupable ne pouvait être que le nommé Edmond Béquet homme de la plus détestable réputation et on connaissait depuis longtemps la haine pour M. Bouquet, qui est le mari de la sœur de sa femme. Cet Individus qui, dans ces dernières années a été l'objet à plusieurs reprises de poursuites, habitait depuis un mois à peu près chez son père aubergiste à Surgères. Considéré par tous ceux qui le connaissez comme l'homme le plus dangereux du pays. Il ne cachait point la haine qu'il nourrissait depuis deux ans contre M. Bouquet. 
Ces mauvaises dispositions qui paraissent avoir pour origine le procès en séparation de corps qu'il perdit contre sa femme, se manifestèrent ouvertement en 1867, à la suite d'une poursuite de faux dirigée contre lui devant la cour d'assises. M. Bouquet fut entendu comme témoin dans l’affaire et Béquet ne lui pardonna pas sa déposition.
Bientôt après dans la même année, il proféra contre lui des injures et même se livra à des voies de faits dont il a eu à répondre devant le tribunal correctionnel. A la sortie de l'Audience où il avait été condamné à quatre mois de prison, Béquet apostrophant publiquement M. Bouquet, lui a dit : « Je vous tuerai je vous ruinerai » 
En mai dernier, une lettre anonyme fut adressée de Surgères au parquet de la cour ; il s'agissait d'une dénonciation contre M. Bouquet. Cette dénonciation dénuée d'ailleurs de tout fondement, fut une nouvelle manifestation de la haine de Béquet, dont on reconnaît sans peine l’écriture. 
Vainement Béquet nie aujourd'hui être l'auteur de cette lettre : l'expertise dont elle a été l'objet a établi que c'était lui qui l'avait écrite. 
Enfin, deux jours avant l’incendie des témoins, et notamment le sieur Bizard, entendirent Béquet s'écrier devant la porte d’un café de Surgères : « On ne connaît pas Béquet ; si on le connaissait, on ne lui chercherait pas dispute ;  j'en ferai griller quelqu'uns »

 

Maintenant, je vais essayer de rattacher à mon arbre ce fameux "M. Bouquet" qui est donc le mari de la sœur de sa femme. Mais pour le moment je ne connais de sœur à la femme d'Edouard Béquet...

Ci dessous le lien vers sa fiche généalogique provenant de mon arbre.

A très bientôt.

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